LeTélégramme.com MORBIHAN Régionales. la valse des transfuges 21 janvier 2010
Les états-majors peaufinent leurs listes, dont la publication interviendra sans tarder. Alors que le «mercato» s'achève, quelques élus transfuges se sont positionnés ou se préparent à le faire.
Décentrage à droite
À droite, le conseiller régional MoDem Bernard Marboeuf (maire de Lécousse) aurait rallié la liste UMP d'Ille-et-Vilaine, en assez bonne place pour être élu même en cas de défaite. Ce n'est pas vraiment une surprise: depuis sixans, ce centriste est celui qui a la dent la plus dure à l'encontre de la majorité de gauche dont il ne cesse de dénoncer la dérive des dépenses de fonctionnement. En phase avec le «gaullisme social» de Bernadette Malgorn, il est, en revanche, atterré par la décision du MoDem: alliés de la droite au second tour 2004, les Bayrouistes bretons ont, cette fois, exclu toute possibilité de fusion avec l'UMP.
Du rififi chez les camarades
À gauche, le débat interne des communistes bretons a donné une large majorité au principe de l'union avec le PS dès le premier tour. Mais le bon vieux temps du «centralisme démocratique» est révolu: la discipline majoritaire est passée de mode chez les camarades et l'on peut s'attendre à voir des militants PC minoritaires rejoindre la liste NPA-Parti de gauche.
Du vert au rose
Côté écologistes, l'association Bretagne Écologie a donc rallié lePS. Ce n'est pas une surprise, tant l'opération était cousue de fil vert: constituée d'anciens Verts en désaccord avec le parti sur la stratégie électorale à suivre, elle avait été créée pour ça. Deux conseillères régionales ex-Vertes (elles viennent d'être exclues), Marie-Pierre Rouger et Haude Le Guen, devraient ainsi faire campagne dans l'équipeLeDrian.
Les sirènes chantent en breton
Chez les militants bretons emmenés par Christian Troadec et le Parti breton, on apprécierait bien la venue de Jean-Pierre Thomin, débarqué de la liste PS par ses bons amis finistériens. L'ex-maire de Landerneau, dont la vigueur de la fibre bretonne n'a d'égale que la force de l'engagement républicain, est élu régional depuis 16 ans, et depuis six ans chargé des langues et de la culture régionales. Ce serait une bonne pioche pour la liste «Nous te ferons, Bretagne», elle aussi positionnée à gauche. Mais l'intéressé le sera-t-il? Aujourd'hui, il n'exclut rien. «J'attends d'en savoir plus sur le programme», commente-t-il.
Alain Le Bloas
Décentrage à droite
À droite, le conseiller régional MoDem Bernard Marboeuf (maire de Lécousse) aurait rallié la liste UMP d'Ille-et-Vilaine, en assez bonne place pour être élu même en cas de défaite. Ce n'est pas vraiment une surprise: depuis sixans, ce centriste est celui qui a la dent la plus dure à l'encontre de la majorité de gauche dont il ne cesse de dénoncer la dérive des dépenses de fonctionnement. En phase avec le «gaullisme social» de Bernadette Malgorn, il est, en revanche, atterré par la décision du MoDem: alliés de la droite au second tour 2004, les Bayrouistes bretons ont, cette fois, exclu toute possibilité de fusion avec l'UMP.
Du rififi chez les camarades
À gauche, le débat interne des communistes bretons a donné une large majorité au principe de l'union avec le PS dès le premier tour. Mais le bon vieux temps du «centralisme démocratique» est révolu: la discipline majoritaire est passée de mode chez les camarades et l'on peut s'attendre à voir des militants PC minoritaires rejoindre la liste NPA-Parti de gauche.
Du vert au rose
Côté écologistes, l'association Bretagne Écologie a donc rallié lePS. Ce n'est pas une surprise, tant l'opération était cousue de fil vert: constituée d'anciens Verts en désaccord avec le parti sur la stratégie électorale à suivre, elle avait été créée pour ça. Deux conseillères régionales ex-Vertes (elles viennent d'être exclues), Marie-Pierre Rouger et Haude Le Guen, devraient ainsi faire campagne dans l'équipeLeDrian.
Les sirènes chantent en breton
Chez les militants bretons emmenés par Christian Troadec et le Parti breton, on apprécierait bien la venue de Jean-Pierre Thomin, débarqué de la liste PS par ses bons amis finistériens. L'ex-maire de Landerneau, dont la vigueur de la fibre bretonne n'a d'égale que la force de l'engagement républicain, est élu régional depuis 16 ans, et depuis six ans chargé des langues et de la culture régionales. Ce serait une bonne pioche pour la liste «Nous te ferons, Bretagne», elle aussi positionnée à gauche. Mais l'intéressé le sera-t-il? Aujourd'hui, il n'exclut rien. «J'attends d'en savoir plus sur le programme», commente-t-il.
Alain Le Bloas