Le « pacte de confiance » séduit les Bretons – mercredi 10 février 2010
Saint-Caradec, Loudéac, Auray, Quimper, Ploërmel : les candidats de la liste de la Majorité présidentielle « Ensemble, dessinons la Bretagne » sillonnent les départements pour présenter aux Bretonnes et aux Bretons leur « pacte de confiance ».
« La Bretagne ne gardera sa place dans une Europe élargie que si l’ensemble de la Région se développe », prévient Bernadette Malgorn à Loudéac.
Le rééquilibrage de l’Ouest de la Bretagne est un cheval de bataille de la liste de la Majorité présidentielle. Le Conseil régional sortant a au contraire favorisé le grand bassin rennais, les chiffres en attestent.
Ce rééquilibrage entraînera une redynamisation du Centre Bretagne, « le poumon de l’agroalimentaire breton ». A condition d’achever rapidement la mise à deux fois deux voies de la RN164, la priorité routière d’ « Ensemble, dessinons la Bretagne ».
L’emploi, l’aménagement du territoire, le développement économique, la qualité de vie : chaque rencontre avec les élus, les responsables socio-économiques, les Bretonnes et les Bretons sont l’occasion de partager un même constat : il faut changer de méthode !
« Le Conseil régional, c’est une assemblée d’élus, une équipe qui dialogue puis décide pour agir . Ce n’est pas un bureau d’études », souligne Bernadette Malgorn.
Au service des Bretons
Objectif : « libérer les énergies créatives ! ». Sans rien imposer. La Région doit être au service des porteurs de projets, faciliter l’épanouissement des idées en allégeant les procédures. « La confiance d’abord, l’évaluation ensuite ».
A Auray, Bernadette Malgorn salue les résultats de la Mission locale, preuve qu’il faut « libérer les initiatives locales ». L’emploi des jeunes est sa priorité absolue. Elle propose un nouveau service d’orientation pour que les élèves trouvent rapidement leur voie.
Le tourisme constitue une formidable mine d’emplois. Il faut des formations adaptées. Et des produits novateurs autour d’une « Bretagne authentique » pour attirer une nouvelle clientèle, en dehors des saisons traditionnelles.
La Région, c’est aussi une proximité avec les Bretonnes et les Bretons. Un courrier doit susciter une réponse rapide. Les aides offertes par le Conseil régional doivent être connues de tous.
Les politiques publiques doivent être systématiquement évaluées « parce qu’il faut toujours se demander si un euro dépensé n’aurait pas du rester dans la poche des contribuables, surtout les plus modestes».
A cet égard, Bernadette Malgorn pointe la dérive des dépenses de communication de la Région, multipliées par 2,5 depuis 2004. « Est-ce vraiment raisonnable ? Qu’est-ce qui importe ? Investir ou faire de la mousse à tour de bras ? ». Le applaudissements tiennent lieu de réponse..